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La vanilliculture une filière d'avenir pour Terehēamanu
Après une carrière dans l’enseignement, à 73 ans, Frédéric HAPAIRAI continue à entreprendre, toujours en famille. Passionné d’horticulture, ce natif de Taha’a s’est lancé en 2018 dans la culture de la vanille « pour se diversifier ». Avec ses deux serres de 1000 m2 chacune et une seconde récolte avoisinant une tonne de vanille verte, son exploitation compte parmi les plus importantes de Polynésie.
Il considère la vanilliculture comme une filière d’avenir pour Terehēamanu, la demande n’étant pas satisfaite. Remédier aux lenteurs administratives, c’est sa principale requête, tout en recommandant de s’appuyer sur les « bons conseils » de l’EPIC Vanille et d’élaborer une stratégie de travail entre agriculteurs.
Varink, pêcheuse professionnelle expérimentée et maîtrisant ce savoir-faire ancestral
Dans le métier depuis ses 18 ans, Varink TAMA fait appel à son expérience et à son savoir-faire ancestral. Elle pratique la pêche lagonaire, sous-marine et à la ligne, écoulant ses prises en bord de route et au marché de Papeete, chaque dimanche.
Membre active de la coopérative des pêcheurs de Vairao, elle siège à la Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire depuis 2014. « Il faut retourner vers la terre et la mer », conseille-t-elle, considérant ces deux sources d’activité comme complémentaires. Relocaliser les formations à Terehēamanu, soutenir davantage les pêcheurs lagonaires et privilégier les produits locaux aux importations sont ses principales propositions.
L'agriculture bio n'a plus de secret pour Jean-Baptiste
Natif de Huahine, Jean-Baptiste TAVANAE a « grandi dans le fa’a’apu », à Raiatea. Le chef d’entreprise de 34 ans s’est lancé dans l’agriculture biologique en 2016, à Papeari.
Il exploite aujourd’hui 16 hectares en maraîchage et produits vivriers, tout en travaillant au développement d’une coopérative de producteurs « bio » : Hotu Ti’a no Teva I Uta.
« Ça vaut la peine », c’est son message aux nouvelles générations concernant l’agriculture moderne. Ses recommandations de développement seraient de revoir les modalités d’attribution des lots agricoles, de valoriser les substituts locaux au calcium et à la potasse, et de produire des semences de légumes localement, au bénéfice des producteurs et des consommateurs.
Ruben considère l'agriculture comme le meilleur métier du monde
Ruben AMARU est arrivé tardivement dans le secteur agricole. Après avoir travaillé à Mururoa, il a repris l’exploitation agricole familiale à l’âge de 25 ans. En plus de l’élevage de porcs, il a planté des tubercules, des produits maraîchers et des arbres fruitiers. Il a aussi participé à de nombreuses foires et compétitions agricoles.
Pour lui, le métier d’agriculteur est un secteur d’avenir, surtout en planifiant et que l’on organisant un roulement de ses plantations. Sa priorité : subvenir aux besoins de la famille. Il considère son champ « comme la SOCREDO » c’est-à-dire une source de revenus, qui permet d’avoir une autonomie financière.
Pour le territoire de Terehēamanu, il appelle de ses vœux que nous restions unis et joignions nos efforts.