Siège de Terehēamanu, Afaahiti, Jeudi 7 mars 2024 – Monsieur Cyril TETUANUI, Président du Syndicat pour la Promotion des Communes en Polynésie française (SPCPF), accompagné de ses vice-présidents et de ses collaborateurs, est venu présenter aux élus de la communauté de communes Terehēamanu les évolutions statutaires souhaitées de leurs missions et de leurs statuts.
La séance a débuté avec quelques mots de bienvenue de Monsieur Tearii Te Moana ALPHA, Président de la communauté de communes Terehēamanu, autour d’un petit-déjeuner afin de faire honneur à l’hospitalité et à l’accueil qui perdurent encore en ruralité.
L’équipe du SPCPF a dévoilé aux maires, aux délégués du SPCPF, aux DGS des communes et de la communauté de communes Terehēamanu, le contenu d’une réflexion menée depuis plus de deux ans sur l’évolution de ses missions et statuts. En effet, depuis sa création, le syndicat n’avait eu l’opportunité de modifier ses statuts et sa gouvernance. Compte-tenu des changements importants survenus dans le paysage communal, des besoins exprimés par les communes, du développement des intercommunalités, la nécessité de moderniser le SPCPF s’est imposée.
Un volet important des réformes discutées fut l’amélioration des services existants et la proposition d’une offre de services plus étoffée accessible à la carte. Les communes souhaitent une intervention plus ciblée sur leurs territoires et la mutualisation des ressources pour favoriser un développement harmonieux.
La notion de solidarité entre les membres du SPCPF a été développée et défendue par Monsieur Frédéric RIVETA, Vice-Président du SPCPF en charge du numérique, qui souligne que la solidarité définit l’ADN du SPCPF.
Le Président de Terehēamanu souhaité que le SPCPF soit le porte-drapeau des ambitions communales en matière d’extension des compétences proposées par l’article 43.II de la loi organique de 2004 portant statuts de la Polynésie française. Il encourage le syndicat à monter en compétences notamment en matière d’ingénierie technique, financière et juridique. Les communes ou les intercommunalités seules ne seront pas entendues par les partenaires nationaux, européens ou internationaux de la même manière qu’un syndicat regroupant 48 communes voire 62 adhérents (avec les 14 établissements de coopération intercommunale et établissements publics communaux).